LE Père Jean Gailhac, Fondateur, et LA Mère St. Jean Pélissier Cure,
Fondatrice et Première Supérieure Génerale
Né à Béziers, en France, le 13 novembre 1802, et ordonné prêtre en 1826, Jean Gailhac a été aumônier de l’hôpital civil et militaire de la ville de Béziers, où il a pu constater les difficultés rencontrées par les femmes victimes de la prostitution. Gailhac a fait en sorte que nombre de ces femmes soient hébergées à Montpellier, en payant leur logement avec son petit salaire. Lorsqu’il n’a plus été capable de faire face aux dépenses croissantes, il a fondé le refuge du Bon Pasteur pour des victimes à Béziers et, peu après, un orphelinat.
Eugène Cure et son épouse, Appollonie Pélissier Cure, ont généreusement soutenu les nombreuses œuvres de charité initiées du Père Gailhac. Née le 2 février 1809 dans une famille aisée de Murviel-les Béziers, Appollonie Pélissier est élevée dans un foyer profondément chrétien. À la mort de son mari, Eugène, en 1848, elle s’offre, avec ses ressources financières, pour la fondation de la communauté religieuse conçue par le Père Gailhac pour diriger et travailler dans le foyer des femmes et dans l’orphelinat du Bon Pasteur. Le 24 février 1849, Appollonie s’installe au Bon Pasteur où avec cinq compagnes deviennent les premiers membres de l’Institut des Sœurs du Sacré-Cœur de Marie.
En tant que cofondatrice et première supérieure, l’ancienne Mère Saint Jean a travaillé aux côtés du Père Gailhac et a dirigé l’Institut jusqu’à sa mort. Pendant son mandat de supérieure, le refuge pour femmes est devenu un lieu de protection pour les jeunes filles à risque, et une école pour filles a également été créée. Alors que l’Institut, alors nouveau, s’ouvre à une variété d’œuvres, Mère Saint Jean insiste sur la nécessité de renforcer les liens d’unité au milieu de cette diversité.
La constitution du nouvel Institut a reçu l’approbation diocésaine en 1850, la reconnaissance pontificale en 1873 et l’approbation canonique en 1880. Mère Saint Jean Pélissier Cure meurt le 4 mars 1869. Le Père Jean Gailhac survit aux deux premières Supérieures Générales et meurt le 25 janvier 1890 à l’âge de 88 ans.
L’EXPANSION INTERNATIONALE
L’un des plus grands dons de la RSCM est son caractère international. Nos Constitutions nous rappellent : “Nous pouvons être envoyées partout dans le monde où l’Institut reconnaît un besoin. Nous cherchons à grandir dans la liberté qui nous permet de renoncer à notre sécurité afin d’être disponibles pour la mission.” (#35) Depuis les premiers jours de l’Institut, nous avons été envoyées dans d’autres pays.
Aujourd’hui, notre mission s’exerce en France, en Irlande, au Portugal, en Angleterre, aux États-Unis, au Brésil, en Italie, au Pays de Galles, en Colombie, au Mozambique, au Zimbabwe, en Zambie, en Écosse et au Timor oriental. Notre mission a été enrichie par notre travail avec d’autres congrégations religieuses et avec des laïcs pour faire en sorte que “tous aient la vie”.