Brasilia 4 février 2022
Cher Père Gailhac
Il y a un peu plus de deux ans, je suis arrivé dans l’une des œuvres héritées de votre merveilleux charisme. J’ai été enchanté par tout ce qui m’a été présenté comme proposition de travail, j’ai admiré l’organisation pédagogique de l’école, j’ai été émerveillé par les sourires de satisfaction des enfants, des jeunes et des adultes que j’ai rencontrés sur mon chemin. On voit beaucoup de belles choses au quotidien.
De toute évidence, tout n’est pas que lumière. Il y a aussi ceux qui, ici, ont peu à peu déchanté. Et, aussi triste que cela puisse paraître, beaucoup d’entre eux restent parmi nous, en vivant comme une bougie qui est sur le point de perdre sa flamme.
En voyant cela, une affliction s’est emparée de mon cœur et j’ai commencé à me demander ce que je pouvais faire pour stimuler ces vies. Que pourrais-je faire pour rallumer la flamme ? À cette époque, j’avais déjà appris le mantra qui recommande de garder la lampe allumée. J’ai alors décidé de prier constamment pour demander votre présence et de dire ouvertement à tout le peuple : NE LAISSEZ PAS S’ETEINDRE LA LAMPE !
Nous avons prié, chanté et psalmodié ce mantra en diverses circonstances afin de réchauffer les cœurs et de raviver la flamme. Ça a marché !
Aujourd’hui, j’ai la conviction que votre flamme est allumée dans mon cœur. Chaque jour, dans chaque moment où je sens les défis se présenter, je sens votre présence et j’écoute intérieurement le chant dans une voix de femme (peut-être est-ce de la Mère Saint Jean elle-même)
NE LAISSEZ PAS LA LAMPE S’ÉTEINDRE !
NE LAISSEZ PAS LA LAMPE S’ÉTEINDRE !
CAR LA MISSION DE GAILHAC DOIT CONTINUER.
CAR LA MISSION DE GAILHAC DOIT CONTINUER.
Je vous suis immensément reconnaissant de me permettre de vivre ce moment.
Fraternellement
Hudson Rodrigues
“Chaque jour, nous devons être meilleurs. Nous devons avancer sans cesse car ne pas avancer, c’est reculer.” (Père Gailhac)