Célébrer l’anniversaire de notre fondateur ce 13 novembre

Posted November 10, 2021

Héritage et Spiritualité
Béatrice Magaya, RSCM

Le père Gailhac est un homme qui est venu au monde pour imprimer une différence. Dans sa vie, il a répondu généreusement aux autres. C’était une personne unique. Être humain, c’est considérer les autres comme dignes d’attention, quoi qu’il arrive. En aidant les autres, le monde devient tout simplement meilleur. Le cadeau le plus encourageant pour un autre c’est de l’aider. Je crois fermement qu’aider les autres est le moyen le plus rapide de trouver le vrai bonheur, en rendant la journée de l’autre et la vôtre un peu plus lumineuse.

Le Père Gailhac, né le 13 novembre, avait quelque chose de spécial. Tout jeune il fut attiré par les personnes en marge de la société, les pauvres, les malades et les prisonniers. Il disait de lui-même : “Dès ma jeunesse, le Seigneur m’a rempli d’un feu sacré (1879)”. En rencontrant les gens, il voyait leurs besoins et les touchait avec son cœur bon, le cœur de Jésus. Il nous inspire aujourd’hui quand nous relisons son chemin de sainteté, rendre les autres heureux en leur offrant d’être de nouvelles personnes.

La sainteté et le bon exemple sont comme un feu ardent qui consume tout ce qui l’entoure. Plus encore, « le parfum d’une vie sainte se fait sentir partout où réside la personne sainte qui le répand » GS/3/XI/87/A. Nous nous souvenons et chérissons la sainteté de notre fondateur et lorsque nous sommes inspirés par lui, cela fait de lui le saint de tous les jours.

Lorsque nous partageons l’esprit de notre fondateur en inspirant les autres à se joindre à cette mission, nous sommes encouragés par ses paroles : « Si nous voulons répondre à notre vocation et rendre nos travaux fructueux, nous devons être modèles…et faire avant d’enseigner. Personne ne peut communiquer ce qu’il n’a pas. La personne sans amour pour Dieu ne pourrait faire naître l’amour dans une autre personne ». GS/21/XI/83/A

Le Père Gailhac était tellement rempli de foi qu’il ne craignait pas la mort : « Courage chère fille mourons, Jésus-Christ est mort pour nous et parce qu’il est mort pour que nous vivions, nous devons nous sentir privilégiés de mourir avec lui afin de vivre avec lui pour l’éternité ». GS//8/XI/71/C

Le courage qu’a eu notre fondateur pour commencer l’institut du Sacré cœur de Marie nous pousse à rêver et à continuer, croyant avec joie que l’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves (Eleanor Roosevelt). En fin de compte, ce ne sont pas les années de notre vie qui importent, c’est la vie dans nos années.